Collection du Musée de l'Art Brut |
Du 30 novembre au 13 décembre 2011 |
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Guo Fengyi et les rouleaux magiques
de Michel Lespinasse et Andres Alvarez Lorsque la créatrice chinoise Guo Fengyi (1942-2010) commence à dessiner, à l’âge de 47 ans, son intention est exclusivement thérapeutique. Elle cherche à soulager ses souffrances dues à des crises d’arthrite aiguë. Le travail graphique auquel elle se livre, spontané et autodidacte, est exempt de toute ambition artistique et dénué d’un quelconque besoin de reconnaissance culturelle ou sociale. Sa démarche devient pleinement aventureuse, pour finalement constituer une interrogation d’ordre spirituel et philosophique : «Je peins pour savoir», confiera Guo Fengyi. Vingt ans après la réalisation de son premier dessin, sa production est devenue très abondante, comptant, à sa mort, un millier d’œuvres. Le corps humain constitue le motif iconographique privilégié dans la production de Guo Fengyi. Son expérience personnelle de la maladie et de la souffrance lui donne une sensation accrue de son corps, intensifiée par la pratique assidue du qigong, une branche de la médecine chinoise travaillant sur l’énergie vitale, physique et mentale. Cette discipline permet chez elle l’émergence de virtualités créatives et contribue au développement de sa peinture...
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D'autres images de ce film |
«Le geste vigoureux de Guo Fengyi»
par Elisabeth Haas (© Le Courrier) |
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