DI 11 octobre 2015 à 10h 00 |
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La Traviata de Giuseppe Verdi Enregistré à (2h 54' + un entracte). Opéra en 3 actes et 1 entracte. Chanté en italien, sous-titré français. Réalisation de Louise Narboni et Benoît Jacquot, 2015.
Orchestre et Chœur de l'Opéra national de Paris
Après Dumas fils, c’est Verdi qui donna son immortalité à la Dame aux camélias dans un chef-d'œuvre cruel et sublime, l’un des plus étreignants du répertoire. Benoît Jacquot met en scène Diana Damrau dans cet opéra de l’amour et du sacrifice. |
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«Et cette pauvre Mariette Duplessis qui est morte… C’est la première femme dont j’ai été amoureux, qui se trouve dans je ne sais quel cimetière, livrée aux vers du sépulcre ! Elle me le disait bien il y a quinze mois : “Je ne vivrai pas : je suis une singulière fille et je ne pourrai y tenir cette vie que je ne sais pas ne pas mener et que je ne sais pas non plus supporter. Prends-moi, emmène-moi où tu voudras; je ne te gênerai pas, je dors toute la journée, le soir tu me laisseras aller au spectacle et la nuit tu feras de moi ce que tu voudras!” Je ne vous ai jamais dit de quel singulier attachement je m’étais pris pour cette charmante créature. Maintenant la voilà morte… Et je ne sais quelle étrange corde d’élégie antique vibre dans mon cœur à son souvenir.». Ainsi Franz Liszt évoquait-il à Marie d’Agoult le fantôme inoubliable de celle qui allait devenir la Dame aux camélias. Après Dumas fils, c’est Verdi qui lui donna son immortalité dans un chef-d'œuvre singulier, l’un des portraits de femme les plus étreignants du répertoire, à la fois cruel et sublime. Après Werther, Benoît Jacquot met en scène Diana Damrau dans cet autre opéra de l’amour et du sacrifice. |
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D'autres images de cet opéra |
Résumé du livret par Alain Duault (©FRA production) |
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«Une
Traviata au classicisme frémissant» par Julian Sykes (©Le Temps) |